La santé parodontale et les restaurations dentaires sont étroitement liées, en effet, une prothèse
ne doit être entreprise qu’en présence d’un parodonte sain.
En revanche, la prothèse doit assurer la pérennité de cet état de santé.
II BUTS
Les buts poursuivis par restauration prothétique qu’elle soit fixée ou amovible sont:
• Remplacement des dents manquantes
• Amélioration de l’efficacité masticatoire
• Équilibre de l’occlusion par répartition harmonieuse des forces occlusales
• Prévention de l’inclinaison et de l’extrusion des dents qui sont responsables des troubles
occlusaux
• Le maintient ou le rétablissement de la dimension verticale d’occlusion
• La prothèse contribue à restaurer ou à améliorer l’esthétique et parfois même la phonation.
III L’EXAMEN PREPROTHETIQUE
Cet examen est obligatoire avant la confection de toute prothèse, il va comprendre:
• Un examen clinique
• Un examen radiologique
III.A. EXAMEN CLINIQUE
Il est indispensable pour évaluer:
• Le degré d’hygiène dentaire du patient
• La gravité de l’atteinte parodontale
• L’intégrité de l’odonte et qualité des soins endodontiques
• L’intégrité fonctionnelle de l’appareil manducateur
Les paramètres à considérer lors de cet examen sont:
• La présence de plaque ou d’autres dépôts
• Absence ou présence:
• D’inflammation gingivale
• Poches parodontales
• Alvéolyse inter-radiculaire
• Présence ou absence de mobilité dentaire
Sur le plan fonctionnel, les signes pathologiques d’une éventuelle dysfonction de l’appareil
manducateur sont:
• Facette d’usure des dents
• Douleur, craquement articulaire
• Douleur à l’ouverture buccale
• Spasme musculaire
III.B. EXAMEN RADIOLOGIQUE
Il est indispensable pour confirmer ce que la clinique a pu déceler.
IV TRAITEMENTS PREPROTHETIQUES
ne doit être entreprise qu’en présence d’un parodonte sain.
En revanche, la prothèse doit assurer la pérennité de cet état de santé.
II BUTS
Les buts poursuivis par restauration prothétique qu’elle soit fixée ou amovible sont:
• Remplacement des dents manquantes
• Amélioration de l’efficacité masticatoire
• Équilibre de l’occlusion par répartition harmonieuse des forces occlusales
• Prévention de l’inclinaison et de l’extrusion des dents qui sont responsables des troubles
occlusaux
• Le maintient ou le rétablissement de la dimension verticale d’occlusion
• La prothèse contribue à restaurer ou à améliorer l’esthétique et parfois même la phonation.
III L’EXAMEN PREPROTHETIQUE
Cet examen est obligatoire avant la confection de toute prothèse, il va comprendre:
• Un examen clinique
• Un examen radiologique
III.A. EXAMEN CLINIQUE
Il est indispensable pour évaluer:
• Le degré d’hygiène dentaire du patient
• La gravité de l’atteinte parodontale
• L’intégrité de l’odonte et qualité des soins endodontiques
• L’intégrité fonctionnelle de l’appareil manducateur
Les paramètres à considérer lors de cet examen sont:
• La présence de plaque ou d’autres dépôts
• Absence ou présence:
• D’inflammation gingivale
• Poches parodontales
• Alvéolyse inter-radiculaire
• Présence ou absence de mobilité dentaire
Sur le plan fonctionnel, les signes pathologiques d’une éventuelle dysfonction de l’appareil
manducateur sont:
• Facette d’usure des dents
• Douleur, craquement articulaire
• Douleur à l’ouverture buccale
• Spasme musculaire
III.B. EXAMEN RADIOLOGIQUE
Il est indispensable pour confirmer ce que la clinique a pu déceler.
IV TRAITEMENTS PREPROTHETIQUES
Obligatoires avant toutes confection de prothèse et nécessite:
• Une motivation à l’hygiène bucco-dentaire et instructions
• Extraction des dents irréparables
• Détartrage, surfaçage radiculaire
• Traitement endodontique des dents cariées
• Traitement chirurgical pour éliminer les poches parodontales, si elles existent ou augmenter
une hauteur de gencive attachée insuffisante.
• Ajustage occlusale
• Contention parfois nécessaire pour stabiliser le parodonte, pour cela, le plus souvent, on est
amenés à confectionner une prothèse provisoire.
V PROTHESE FIXEE ET PARODONTE
Impératif à respecter pour ne pas créer des situations pathologiques:
• Limite cervicale
• Ponties
V.A. LA LIMITE GINGIVALE
En prothèse, il est important de définir les limites cervicales des préparations qui procurent le
minimum d’agression.
Ces limites peuvent être envisagées à différents niveaux:
V.A.a. NIVEAU ANATOMIQUE OU SUPRA-GINGIVAL
En cas de dénudation radiculaire, cette technique présente l’avantage de ne pas léser le
parodonte marginal, mais l’inconvénient esthétique est mal accepté par le patient.
V.A.b. AU NIVEAU DU REBORD GINGIVAL OU JUXTA-GINGIVAL
Quelque soit la perfection du bord de la préparation, il en résulte une accumulation de la
plaque bactérienne qui finit par provoquer une inflammation au niveau de la gencive.
V.A.c. AU NIVEAU SOUS-GINGIVAL
À l’intérieur du sillon gingivo-dentaire à environ 0.5mm
C’est la limite reconnue la plus adéquate par la plupart des auteurs.
En effet, certains impératifs poussent le praticien à opter pour cette limite, ce sont:
• Impératifs esthétiques: surtout antérieurs
• Impératifs biologiques chez les sujets succeptible aux caries.
Cependant, si le bord de la préparation doit être sous-gingival, il ne faut pas qu’il lèse l’attache
épithéliale.
Ce bord doit être situé à la base du sillon gingivo-dentaire, au de la de cette base:
• La restauration détache les fibres
• L’attache épithéliale migre le long de la racine apicalement
• La gencive s’écarte, formation de poche parodontale.
V.B. PONTIES (intermédiaire de bridge)
Ce sont des éléments postiches fixés sur les travées de bridge pour remplacer une dent qui
manque:
La pontic doit répondre aux exigences suivantes:
• Fournir des rapports occlusaux favorables.
• Rétablir l’efficacité de la fonction masticatoire de la dent.
• Une motivation à l’hygiène bucco-dentaire et instructions
• Extraction des dents irréparables
• Détartrage, surfaçage radiculaire
• Traitement endodontique des dents cariées
• Traitement chirurgical pour éliminer les poches parodontales, si elles existent ou augmenter
une hauteur de gencive attachée insuffisante.
• Ajustage occlusale
• Contention parfois nécessaire pour stabiliser le parodonte, pour cela, le plus souvent, on est
amenés à confectionner une prothèse provisoire.
V PROTHESE FIXEE ET PARODONTE
Impératif à respecter pour ne pas créer des situations pathologiques:
• Limite cervicale
• Ponties
V.A. LA LIMITE GINGIVALE
En prothèse, il est important de définir les limites cervicales des préparations qui procurent le
minimum d’agression.
Ces limites peuvent être envisagées à différents niveaux:
V.A.a. NIVEAU ANATOMIQUE OU SUPRA-GINGIVAL
En cas de dénudation radiculaire, cette technique présente l’avantage de ne pas léser le
parodonte marginal, mais l’inconvénient esthétique est mal accepté par le patient.
V.A.b. AU NIVEAU DU REBORD GINGIVAL OU JUXTA-GINGIVAL
Quelque soit la perfection du bord de la préparation, il en résulte une accumulation de la
plaque bactérienne qui finit par provoquer une inflammation au niveau de la gencive.
V.A.c. AU NIVEAU SOUS-GINGIVAL
À l’intérieur du sillon gingivo-dentaire à environ 0.5mm
C’est la limite reconnue la plus adéquate par la plupart des auteurs.
En effet, certains impératifs poussent le praticien à opter pour cette limite, ce sont:
• Impératifs esthétiques: surtout antérieurs
• Impératifs biologiques chez les sujets succeptible aux caries.
Cependant, si le bord de la préparation doit être sous-gingival, il ne faut pas qu’il lèse l’attache
épithéliale.
Ce bord doit être situé à la base du sillon gingivo-dentaire, au de la de cette base:
• La restauration détache les fibres
• L’attache épithéliale migre le long de la racine apicalement
• La gencive s’écarte, formation de poche parodontale.
V.B. PONTIES (intermédiaire de bridge)
Ce sont des éléments postiches fixés sur les travées de bridge pour remplacer une dent qui
manque:
La pontic doit répondre aux exigences suivantes:
• Fournir des rapports occlusaux favorables.
• Rétablir l’efficacité de la fonction masticatoire de la dent.
• Être conçue de manière à minimiser l’accumulation de la plaque dentaire et des débris
alimentaires irritants.
• Pour éviter l’accumulation de la plaque, l’intermédiaire doit être en contact avec la gencive
par la petite surface.
• La pontic sphénoïde en forme d’obus est le plus hygiénique.
VI LA PROTHESE ADJOINTE ET PARODONTE
Les prothèses adjointes qui causent le plus de problèmes aux parodontes et aux dents.
VI.A. HYGIENE BUCCALE
Dans le milieu buccal, la prothèse devient un véritable piège à la plaque au niveau où la
prothèse entre en contact avec les dents, il y a risque de carie.
Au niveau de la gencive mésio-palatine, il y a risque de parodontolyse ou gingivite.
En conséquence, l’hygiène doit être rigoureuse chez le porteur de prothèse et une motivation
soigneuse doit précéder le traitement.
VI.B. CONCEPTION DU CHASSIS
Il doit être conçu de façon à ce que tout accessoire (barre, crochet, appui…) qui n’est pas
nécessaire soit éliminé.
VI.C. DESSIN DU CHASSIS
Il faudra que le châssis passe loin des collets des dents, c’est la règle du décolletage, Housset
~= 4mm.
VI.D. LA RIGIDITE
Le châssis ne doit pas se déformer sous l’effet des forces de la mastication, une épaisseur du
matériau suffisante doit assurer cette rigidité.
VI.E. LES APPUIS OCCLUSAUX
Sont indispensables, doivent être conçus de façon à exercer leur action dans l’axe des dents.
L’occlusion ne doit pas être perturbée par l’épaisseur de ces appuis.
VI.F. LES MOYENS DE FIXATION
VI.F.a. LES CROCHETS
Assurent la rétention de la prothèse.
Le crochet ne doit exercer aucune tension sur la dent pilier, quand la prothèse est au repos
VI.F.b. ATTACHEMENTS
Ils ont sur les crochets un avantage esthétique, mais n’ont pas ses qualités, c’est à dire que ces
attachements nécessitent une préparation mutilante, voir même dépulpation des dents piliers
VII CONCLUSION
La prothèse doit être conçue de manière à minimiser la rétention de la plaque et les débris
alimentaires mais aussi de minimiser les surcharges occlusaux.
Enfin, conçue de manière à faciliter les mesures d’hygiène bucco-dentaires chez le patient
alimentaires irritants.
• Pour éviter l’accumulation de la plaque, l’intermédiaire doit être en contact avec la gencive
par la petite surface.
• La pontic sphénoïde en forme d’obus est le plus hygiénique.
VI LA PROTHESE ADJOINTE ET PARODONTE
Les prothèses adjointes qui causent le plus de problèmes aux parodontes et aux dents.
VI.A. HYGIENE BUCCALE
Dans le milieu buccal, la prothèse devient un véritable piège à la plaque au niveau où la
prothèse entre en contact avec les dents, il y a risque de carie.
Au niveau de la gencive mésio-palatine, il y a risque de parodontolyse ou gingivite.
En conséquence, l’hygiène doit être rigoureuse chez le porteur de prothèse et une motivation
soigneuse doit précéder le traitement.
VI.B. CONCEPTION DU CHASSIS
Il doit être conçu de façon à ce que tout accessoire (barre, crochet, appui…) qui n’est pas
nécessaire soit éliminé.
VI.C. DESSIN DU CHASSIS
Il faudra que le châssis passe loin des collets des dents, c’est la règle du décolletage, Housset
~= 4mm.
VI.D. LA RIGIDITE
Le châssis ne doit pas se déformer sous l’effet des forces de la mastication, une épaisseur du
matériau suffisante doit assurer cette rigidité.
VI.E. LES APPUIS OCCLUSAUX
Sont indispensables, doivent être conçus de façon à exercer leur action dans l’axe des dents.
L’occlusion ne doit pas être perturbée par l’épaisseur de ces appuis.
VI.F. LES MOYENS DE FIXATION
VI.F.a. LES CROCHETS
Assurent la rétention de la prothèse.
Le crochet ne doit exercer aucune tension sur la dent pilier, quand la prothèse est au repos
VI.F.b. ATTACHEMENTS
Ils ont sur les crochets un avantage esthétique, mais n’ont pas ses qualités, c’est à dire que ces
attachements nécessitent une préparation mutilante, voir même dépulpation des dents piliers
VII CONCLUSION
La prothèse doit être conçue de manière à minimiser la rétention de la plaque et les débris
alimentaires mais aussi de minimiser les surcharges occlusaux.
Enfin, conçue de manière à faciliter les mesures d’hygiène bucco-dentaires chez le patient